Egalité entre les femmes et les hommes et pour la promotion des droits des femmes

Mis à jour le 19/09/2022
  • La journée internationale des droits des femmes : le 8 mars

En France, Yvette Roudy, alors ministre déléguée chargée des droits de la femme, en 1982 qui consacre une célébration officielle le 8 mars pour « commémorer la lutte des femmes pour que cessent les inégalités et les discriminations dont elles sont victimes ». Dès lors, cette journée des droits des femmes est marquée par des débats, des colloques, des expositions, des manifestations etc. concourant à:
réfléchir, échanger, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
faire le bilan et identifier ce qui reste à faire sur la question de la place des femmes dans la société ;
mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur de la création ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique.

Cette même année, Yvette Roudy met en place dans chaque région, puis dans chaque département une délégation aux droits des femmes et à l’égalité sous la responsabilité d’une chargée de mission placée sous l’autorité directe du préfet de département.

Pourquoi une journée « des droits des femmes » et non pas une journée « de la femme » ?
Le 8 mars est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits. Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde et met en avant la diversité des femmes et l’actualité de leurs combats. A l’opposé d’une journée de “la” femme qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums).

 

  • L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Faire progresser l’égalité professionnelle au sein des entreprises est une des grandes priorités du gouvernement. Son ambition est que chaque femme trouve sa place au sein de la société, et en particulier au sein du monde professionnel. La prévention et la lutte contre les inégalités (accès des femmes au marché du travail, inégalité de salaire, mixité des métiers, déroulement de carrière, lutte contre les stéréotypes...) demeurent.
Les entreprises, quelle que soit leur taille, ont à respecter les principes d’égalité professionnelle et de non-discrimination. Pour diagnostiquer les inégalités de rémunération et de situation entre les hommes et les femmes, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier sur leur site internet leur index de l’égalité professionnelle femmes-hommes chaque année au plus tard le 1er mars.
En outre, elles doivent établir un accord relatif à l’égalité professionnelle, ou, à défaut, un plan d’action unilatéral en s’appuyant sur un diagnostic et une stratégie d’action et en consultant le comité social et économique. Enfin, elles doivent prévenir et sanctionner tout fait de harcèlement sexuel et désigner un.e référent.e en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

  • Le cadre juridique de référence

Pour une information complète, consulter les pages "Égalité Femmes-Hommes" du ministère du Travail, du plein emploi et du travail :

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/egalite-femmes-hommes/